Informations sur Casablanca
L'histoire a commencé avec les Phéniciens établissant un petit poste de traite dans la banlieue d'Anfa au 6ème siècle avant JC. Au 7ème siècle après JC, Anfa, sous les Barghawata, qui étaient une confédération de tribus berbères, devint une capitale régionale. En 1188, les Almohades ont détruit Anfa, puis 70 ans plus tard, les Merenids sont devenus les dirigeants de cette région. Au début du XVe siècle, le port est devenu un refuge pour les racketteurs et les pirates. Les pirates d'Anfa sont devenus une telle menace au cours de la dernière partie du siècle que les Portugais ont envoyé plus de 50 navires et 10 000 hommes pour les détruire, ce qui a laissé Anfa dans un état de ruine. Malgré cela, les tribus locales continuèrent à terroriser les routes commerciales, ce qui provoqua alors une deuxième attaque des Portugais en 1515. Enfin, soixante ans plus tard, les Portugais arrivèrent et restèrent, construisant des fortifications et rebaptisant le port Casa Branca (Maison Blanche). En 1755, les Portugais abandonnent la colonie après qu'un tremblement de terre ait gravement endommagé les murs de fortification de la Casa Branca. Le sultan, Sidi Mohammed Ben Abdullah, a réinstallé et fortifié la Casa Blanca, mais elle n'a jamais retrouvé son ancien rôle d'importance. En 1830, il n'y avait que 600 habitants. Au milieu des années 1800, avec l'essor de l'Europe, l'intérêt s'est accru au Maroc pour l'approvisionnement en laine et en céréales. La campagne fertile autour de Casablanca a rapidement approvisionné tous les marchés européens et les commerçants sont revenus en ville. Les marchands d'Espagne rebaptisèrent la ville Casablanca, et au début du XXe siècle, les Français construisirent un port artificiel. L'augmentation du commerce apporta la prospérité à Casablanca, mais l'influence des Européens fit également place au ressentiment. En 1907, la violence a éclaté lorsque les Européens ont profané un cimetière musulman. Les Français ont sauté sur cette chance et ont envoyé des troupes pour apaiser la dispute. De plus, un navire de guerre français arriva bientôt et bombarda la ville. En 1912, elle faisait partie du nouveau protectorat français.